En France, les gaz verts sont en expansion.

Savez-vous que le biométhane permet de réduire 80 % d’émissions de gaz à effet de serre lorsqu’il est substitué au gaz naturel (1) ? C’est la raison pour laquelle il fait partie des gaz appelés couramment « gaz verts ».


Vers la neutralité carbone en 2050

Tout commence par la fermentation de matières organiques (intrants agricoles, déchets ménagers, boues d’épuration) dans des méthaniseurs. Ce procédé génère du biogaz, qui est ensuite traité pour être débarrassé de différentes impuretés, dont le CO2 et l’hydrogène sulfuré. Ainsi purifié, puis odorisé par sécurité, le biogaz devient du biométhane. Il peut alors être injecté dans le réseau de gaz.

Début septembre 2024, la France comptait 704 sites de méthanisation en injection, pour une capacité installée de biométhane injecté de 12,9 TWh/an. Cela correspond à l’équivalent de plus de 3,2 millions de logements neufs chauffés.

En parallèle, d’autres techniques de fabrication de gaz renouvelables ou bas carbone sont en développement : pyrogazéification, méthanation, etc. Selon le rapport Perspectives gaz 2024, publié par les gestionnaires de réseaux de gaz GRDF, GRTgaz et Teréga, l’injection de gaz renouvelables et bas carbone sur le réseau devrait continuer à augmenter pour représenter environ 20 % du gaz consommé en 2030 et plus de 40 % en 2035.

Contribuant à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050, la trajectoire de production de gaz vert permettrait de couvrir 100 % des consommations de gaz en 2050. Cette hypothèse est d’autant plus crédible que la consommation globale de gaz diminue en France depuis plusieurs années, avec des prévisions de -2,9 % par an en moyenne sur la période 2023-2035, tandis que celle de gaz vert est en augmentation.


Consommer du gaz vert : un choix durable pour les entreprises

Dyneff permet à ses clients de décarboner eux aussi leur consommation de gaz, et de le faire savoir. Le groupe propose des proportions de gaz vert adaptées aux besoins de chacun. Selon les contrats, les professionnels peuvent sélectionner une part fixe de biométhane de 15 %, 55 % ou 100 % (Contrat + Pro, Gaz vert).

Quant aux entreprises consommant plus de 150 MWh/an, elles peuvent choisir une option verte sur mesure, en intégrant la part de biométhane de leur choix (Contrat + Entreprises, gaz sur mesure). Dyneff remet alors gratuitement à ses clients professionnels un kit de communication. Un moyen pour les entreprises d’afficher leurs engagements durables auprès de leurs interlocuteurs (clients, fournisseurs) mais aussi de leurs salariés, grâce à des supports rappelant notamment les écogestes pour réduire la consommation énergétique et l’empreinte carbone.


Les Garanties d’Origine : assurer la traçabilité du gaz vert

Dans tous les cas, les volumes de gaz vert prévus dans les contrats sont certifiés par des garanties d’origine (GO). Le principe de ce dispositif est d’assurer qu’à chaque quantité de gaz vert consommée correspond une même quantité de gaz vert injecté dans le réseau.

En effet, il n’est physiquement pas possible de distinguer le biométhane du gaz naturel une fois les deux gaz mélangés dans le réseau. Les GO permettent donc d’assurer la traçabilité du gaz vert d’un point de vue quantitatif. Elles correspondent aussi à un soutien financier des producteurs d’énergies renouvelables. Concrètement, à chaque unité de biométhane injecté est associée une garantie d’origine identifiée par son lieu de production.

Les fournisseurs d’énergie se procurent ces GO selon différents modes : contrat de gré à gré, enchères sur EEX. Lorsqu’ils fournissent du gaz vert à leurs clients, les GO associées au volume vendu sont détruites.

La dernière Directive européenne sur les énergies renouvelables (dite RED III) entend favoriser l’achat de GO à travers l’Union européenne en supprimant les barrières administratives existantes. Avec un objectif commun : décarboner vos consommations de gaz.

Le marché des garanties d’origine fluctue selon l’offre et la demande Ces derniers mois, les prix des GO sont en hausse, obligeant les fournisseurs à réévaluer leurs tarifs.

 

(1) Sur l’ensemble de son cycle de vie, le biométhane induit 44 gCO2e/kWh, contre 227 gCO2e/kWh pour le gaz naturel, selon le rapport Biométhane et climat, août 2021, par Stéphane Amant, Alexandre Joly, Cyril Cassagnaud pour Carbone 4.

Ces articles pourraient Vous intéresser