Dyneff a revu la présentation de ses factures d’électricité afin d’apporter plus de clarté sur les coûts qui la composent.
Mieux comprendre sa facture d’électricité, c’est aussi un moyen d’optimiser sa consommation, et au final de dépenser moins.
Pour simplifier, votre facture peut être décomposée en trois grandes parties : les données liées au client, le détail de la consommation et les coûts de distribution et taxes. La première catégorie concerne toutes les informations réglementaires : références du client, coordonnées du fournisseur, type d’offre, puissance souscrite, etc. Sur ce dernier point, Dyneff a un rôle de conseil auprès de ses clients afin qu’ils optimisent les puissances souscrites et réalisent ainsi des économies. « Une entreprise qui a souscrit une puissance de 300 kVA et n’atteint que 200 kVA pendant l’année, pourra économiser une partie des coûts de distribution (ligne « composante de soutirage fixe » sur la facture) en réduisant la puissance souscrite. A l’inverse, elle aura peut-être intérêt à relever cette puissance si elle la dépasse trop souvent, car Enedis va lui facturer un coût additionnel pour des heures en dépassement de puissance. » explique Thibaud Chamouton, chef de produit électricité chez Dyneff.
Répartition horosaisonnière
La seconde partie de la facture offre une vision détaillée de votre consommation. Exprimée en kWh, celle-ci est répartie en plusieurs postes, chacun relevant d’un tarif spécifique. Le prix du kWh varie en effet selon la période de l’année concernée (saison basse entre avril et octobre, saison haute entre novembre et mars) et selon le moment de la journée (heures pleines et heures creuses, déterminées par le gestionnaire du réseau).
Pour les entreprises plus gourmandes en électricité, disposant par exemple d’un compteur de type C2, se rajoute un cinquième poste, la consommation dite de pointe. « Elle porte sur une vingtaine de jours dans l’année, en saison haute, pour lesquels le soutirage sur le réseau va fortement augmenter. Ces jours sont signalés la veille par le gestionnaire du réseau de transport RTE. Pour inciter les consommateurs à moins consommer sur ces périodes-là, les coûts de distribution correspondants vont être plus élevés. La plupart des fournisseurs augmentent aussi le coût du kWh pendant la pointe, mais pas Dyneff, qui a fait le choix de garder le même prix qu’en saison haute heure pleine. » précise Thibaud Chamouton.
Autre ligne à noter sur la facture, la « capacité en saison haute HC, HP et Pointe ». Elle désigne le Mécanisme de capacité, dispositif mis en place pour assurer la sécurité d’approvisionnement électrique en France. Les fournisseurs doivent prouver qu’ils disposent de capacités suffisantes pour couvrir la consommation de leurs clients lors des périodes de pointe hivernale. À cet effet ils sont obligés d’acheter des certificats de capacité (sur le marché ou bien de gré à gré), et en répercutent le coût auprès de leurs clients, en fonction de la consommation de ces derniers lors des pointes. Une ligne est dédiée aux certificats d’économie d’énergie (CEE). Elle correspond à la contribution de Dyneff au financement du dispositif des CEE, dont le coût est en partie réintégré dans la facture. Enfin, la ligne « garanties d’origine » affiche le prix en €/kWh pour les clients qui ont choisi l’option « électricité verte ».
Taxes et coûts de distribution
La troisième catégorie, celle des taxes et coûts de distribution, ne dépend pas de votre fournisseur. L’accise sur l’électricité (ex-TICFE/CSPE)* est un impôt indirect perçu par l’État, qui en fixe le montant en € par MWh. Quant aux coûts de distribution, ils sont répartis entre une part fixe (incluant la « composante de soutirage fixe » qui dépend de la puissance souscrite, comme on l’a vu plus haut) et une part proportionnelle, qui dépend de votre consommation. « Ils correspondent aux tarifs d’utilisation du réseau d’Enedis et de RTE et sont les mêmes, quel que soit le fournisseur d’énergie » rappelle le chef de produit électricité de Dyneff.
* TICFE : taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité et CSPE : contribution au service public de l’électricité, sont les anciennes dénominations de l’actuelle accise sur l’électricité.